Contrairement à l’an dernier où nous terminions à 3 points de la qualification, cette année, le score est sans appel : nous terminons 7e à 16 coups du 4e.
Et bien sûr, comme un général vaincu au soir d’une défaite, je cherche à en analyser les causes.
MODE DE SELECTION
Il devait se dégager naturellement avec le mode de sélection que j’avais choisi, une équipe de « guerriers », prêts à tout pour gagner, sans que les choix affectifs du capitaine n’interviennent. Ce résultat a été atteint, mais la formule du match play nous préparait …au second tour, pas au premier. J’avais tellement confiance dans l’équipe que je nous voyais déjà au second tour et je gardais en mémoire les paroles de Steve qui regrettait que nous étions peu performants en match play.
A changer pour l’avenir: davantage de stroke play pour la sélection.
MOTIVATION
A la veillée d’arme le jeudi, chacun d’entre nous était (sur)motivé et hyper optimiste, la qualification du vendredi ne serait qu’une formalité, on se projetait tous au match play du samedi en plaisantant sur la « pôvre » équipe qu’on battrait en finale !!!
A changer pour l’avenir: un excès d’optimisme, certes, peut nous être reproché mais finalement, trop de confiance en soi ne nuit pas, j’en suis convaincu.
Le seul inconvénient est que la chute est plus dure en cas d’échec.
L’OPPOSITION
Sur le papier, en terme d’index, nous étions 6e sur 9. Nous finissons 7e. Ce n’est pas scandaleux comme résultat finalement.
Nous pensions pouvoir nous jouer de cette évidence que nous étions une équipe modeste, Eole s’est chargé de nous remettre à notre place et nous a punis.
A changer pour l’avenir: ne pas sous estimer les adversaires.
LE VENT
Le Mistral, établi à 40km/h avec rafales à 60-70 km/h, a été, j’en suis convaincu, le facteur déterminant de nos scores-fleuves.
Toutes les équipes devant nous ont leur parcours dans le couloir rhodanien et jouent régulièrement dans le vent. Ce Mistral, qui nous a rendus fous, a beaucoup moins gêné nos adversaires qui s’en accommodent quotidiennement.
Je l’ai constaté dans les parties que j’ai suivies: seuls les « privilégiés » de la Côte d’Azur que nous étions, accusaient le vent d’être responsable de leurs mauvais coups.
Mes 2 adversaires du jour, qui pourtant ont joué 107 et 112 (!!!), n’ont jamais accusé le vent quand leurs balles s’envolaient. Ils s’en voulaient à eux mêmes de ne pas avoir su jouer avec le vent. C’est complètement différent.
A changer pour l’avenir: se forcer à aller s’entrainer les jours de Mistral. Pareil les jours de pluie ou de grosse chaleur.
CONCLUSIONS
VENI, VIDI, NON VICI mais on a appris …
En tant que capitaine, je félicite chacun pour son attitude. Courageux dans le combat et dignes dans la défaite.
Je sais que chacun a fait son maximum.
En ce qui me concerne, ma carte de 87 ne me satisfait pas mais je me suis battu comme un chien pour ne pas faire 88;
C’est pareil pour celui qui a fait 102, il s’est battu jusqu’au bout pour éviter 103.
Je félicite particulièrement Vincent et Eric qui découvraient cette compétition et dont les cartes respectives sont très honorables, malgré leur déception initiale.